A quoi sert d’organiser une élection présidentielle si c’est pour assurer une succession dynastique au Tchad ?
Le modèle politique occidental trop coûteux en argent qui nous été imposé, a totalement échoué en Afrique et au Tchad en particulier.
Au Tchad, personne ne doute qu’à l’issue de l’élection présidentielle du 6 mai 2024, le Général Mahamat Idriss Déby gardera le pouvoir.
Dans un pays comme le Tchad où le tenant du pouvoir et ceux qui gravitent autour ont tous les moyens de l’Etat (ressources financières et la puissance publique) entre leurs mains, aucune alternance n’est possible par la voie des urnes. La preuve est que, depuis son indépendance en 1960, aucune élection présidentielle n’a engendré un changement au Tchad.
A quoi sert alors de gaspiller plus de 160 milliards de FCFA (environ 244 millions d’euros) pour organiser une élection présidentielle au Tchad, un pays très endetté, où il n’y a ni eau ni électricité et l’économie, la santé et l’éducation sont en état de déliquescence totale ?
C’est pour satisfaire les occidentaux qui financent en grande partie cette élection ou c’est pour donner une certaine légitimité à une dictature implacable ?
C’est pourquoi, nous demandons au Conseil National de Transition (CNT) qui fait actuellement office de parlement, de déclarer président du Tchad pour les cinq ans à venir, Mahamat Idriss Déby qui a construit dans l’oppression pendant trois ans une succession dynastique, afin d’économiser les milliards pour financer des projets bénéfiques pour tous les Tchadiens.
Nous proposons aussi de construire pour la présidentielle de 2029 au Tchad un système de présidence tournante entre les régions afin de garder notre pays en paix.