Le Tchad toujours en quête d’un homme providentiel pour résoudre ses problèmes
Depuis que les politico-militaires, activistes et autres opposants exilés politiques ont commencé à se rallier à la junte, à regagner le bercail via Doha ou directement, y a-t-il eu un seul parmi eux qui a posé une SEULE EXIGENCE pour le peuple tchadien à la hauteur de ses malheurs ?
Certains parmi avaient annoncé qu’ils « changeront le Tchad de l’intérieur » et là, on constate le contraire, c’est le système mafieux qui sévit dans notre pays depuis plus de trois décennies qui les change en accompagnateurs zélés du plan de succession dynastique de la junte.
Ce n’est pas sans raison que le peuple n’a plus confiance et dit que les hommes politiques sont tous pareils, des faux opposants, des profito-situationnistes, des voleurs, …
Qu’est ce qui prouve que nous autres ne sommes pas pareils, nous sommes aussi des tchadiens, n’est-ce pas ? Non, le négatif ne peut pas remplacer continuellement le négatif, c’est pendant les pires périodes de crise qu’apparaît l’homme (la femme) providentiel(le), le messie (mais pas l’autre), une figure de proue pour tenir le flambeau de la lutte du peuple pour la démocratie.
Sur la photo ci-contre, c’est l’humoriste Takilal Ndolassem Hilaire devenu Conseiller national au Tchad et président du Front Populaire pour la Libération (FPL), un mouvement « politico-militaire » partisan de la fédération du Tchad. Il a signé ce lundi, sa participation à la coalition pour le « Oui » au référendum constitutionnel pour un État unitaire. Même le voleur de l’Education nationale, Haroun Kabadi est étonné pour ce retournement en si peu de temps. C’est une parfaite illustration de ce qui est dit plus haut.