Où en est-on avec le projet de la Grande Muraille Verte au Tchad ?
Ce lundi 11 janvier 2021, se tiendra à Paris la 4e édition du « One Planet Summit » organisée par la France, en concertation avec les Nations unies et la Banque mondiale à l’initiative du président Emmanuel Macron. Cette édition du « One Planet Summit » sera consacrée à la biodiversité.
« Si rien n’est fait, un million d’espèces animales et végétales s’éteindront dans les décennies à venir. Perdre cette biodiversité, c’est perdre un capital irremplaçable. Cette 4e édition du One Planet Summit permettra de mettre autour de la table tous les acteurs prêts à s’engager pour repenser notre relation avec la nature et transformer en profondeur nos modèles de production, de commerce et de consommation », a déclaré le président Macron dans une vidéo postée sur Twitter.
Le Tchad, où le désert avance à grands pas dans le nord, est l’un pays ayant souscrit à la mise en œuvre du projet de la Grande Muraille Verte. Quinze ans après son lancement à N’Djaména, où en est-on au Tchad avec la Grande Muraille Verte qui a pour objectif d’édifier une barrière végétale de 8 000 kilomètres, du Sénégal à Djibouti, qui retiendrait le désert ?
Il a été annoncé dans les médias que près de 2 millions d’acacias ont été mis en terre entre 2016 et 2019 au Tchad sur le tracé de la Grande Muraille verte.
Mais à Faya-Largeau, dans le nord, les projets de reboisement n’ont pas réussi à arrêter le Sahara. Les dunes de sable avancent inexorablement et engloutissent les habitations et la palmeraie.